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Point Marchés au 31 décembre 2023

Chiffres du mois (au 31 décembre 2023)

Evolution 2023 Evolution 2023
CAC 40 7543.18 16.52% € / $ 1.104 $ 3.55%
Eurostoxx 50 4521.65 19.19% Or Once 2065.20 $ 12.63%
Dow Jones 37689.54 13.70% Pétrole Brent 77.08 $ – 8.73%
Nasdaq 15011.352 43.42% OAT 10Y 2.603%
Nikkei 33464.17 28.24% Taux BCE 4.50%

Faits marquants

– Stoxx Europe 600, CAC 40, S&P 500, NASDAQ 100… et même or ou franc suisse, nombreux sont les actifs financiers qui finissent l’année 2023 sur des sommets historiques, en particulier après un rallye de fin d’année qui ne montre pas de signe tangible d’essoufflement.

– L’année aura été charnière pour les matières premières, notamment pour l’or qui se stabilise proche de ses sommets historiques, soutenu en tendance par l’appétit des banques centrales des pays émergents pour le métal jaune ainsi qu’avec la dépréciation attendue du dollar.

– Le pétrole a connu une année plus chahutée et a ainsi reculé dans le sillage de perspectives de demande dégradées et d’une crédibilité de l’OPEP abimée.

– Seuls deux secteurs finissent l’année dans le rouge : l’agroalimentaire (-1%) du fait de son positionnement défensif et d’un manque global de catalyseur, et les ressources naturelles (-2%) qui cachent surtout le principal point noir de l’année écoulée, à savoir la forte déception quant à la dynamique économique chinoise et l’incapacité des autorités locales à restaurer la confiance, y compris après les déboires qui ont ébranlé le secteur immobilier. Les indices boursiers chinois sont d’ailleurs les seuls à accuser une forte chute en 2023.

– La désinflation se poursuit en zone euro. Cette tendance désinflationniste plus progressive se généralisera à l’échelle de l’Europe, et ce d’autant plus en raison des derniers évènements géopolitiques en mer Rouge.

– Dans ce contexte, tout comme la FED, la BCE continuera de se montrer prudente quant au rythme de son assouplissement monétaire…

Points à suivre 

– L’année 2024 débute par une semaine plus fournie en statistiques, la tendance désinflationniste est bien graduellement à l’œuvre, elle débute aussi par un rappel criant des enjeux géopolitiques (Moyen-Orient, Russie/Ukraine, Chine/Taïwan/Etats-Unis).

– Alors que les chaînes d’approvisionnement s’étaient normalisées, les tensions en mer Rouge restent vives ! En rallongeant le parcours et en augmentant les coûts, les risques sur l’inflation restent tangibles en contradiction avec les attentes des investisseurs.

– La croissance chinoise reste morose alors que les indicateurs économiques PMI témoignent toujours des difficultés en cours (immobilier notamment) et que les enjeux géopolitiques, dont la relation avec Taiwan, conduisent Washington à limiter la capacité de Pékin d’utiliser les technologies les plus avancées (notamment pour les semi-conducteurs).

– La baisse des taux directeurs n’est pas imminente aux Etats-Unis. La banque centrale estime toujours qu’une grande partie de la désinflation est due à l’amélioration de l’offre provoquée par le rétablissement des chaînes de production, l’augmentation de la main-d’œuvre disponible (flux migratoires et taux de participation), les gains de productivité et la hausse de la production de pétrole.

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