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Point marchés au 30 juin 2025

Chiffres du mois (au 30 juin 2025)

JUIN Evolution 2025 Evolution 2025
CAC 40 7665,91 3,86% € / $ 1,1785 13,85%
Eurostoxx 50 5303,24 8,32% Or 3305,58 25,21%
Dow Jones 44094,77 3,64% Pétrole Brent 66,7 -11,26%
Nasdaq 20369,73 5,48% OAT 10Y 3,231%
Nikkei 40487,39 1,96% Taux BCE 2,15%

Faits marquants

– En juin, l’économie américaine a montré des signes de résilience malgré un contexte incertain marqué par une guerre commerciale initiée par Washington. Le PIB du premier trimestre s’est contracté de -0,2 %, une première depuis trois ans, tandis que les indices ISM manufacturier (48,5) et des services (49,9) sont passés en zone de contraction. Ces chiffres traduisent une pression croissante sur les coûts et une incertitude liée aux droits de douane. Malgré cela, les marchés boursiers ont tenu bon : le S&P 500 a progressé de +5.50 % depuis le début de l’année, porté par les valeurs technologiques et les espoirs de baisse des taux. La Fed, bien que prudente, a maintenu une politique monétaire accommodante, laissant entrevoir une possible réduction des taux si les tensions commerciales persistent.

– La zone euro a poursuivi sa trajectoire de croissance modérée avec un PIB en hausse de +1,2 % en rythme annuel au premier trimestre. Toutefois, les indicateurs avancés comme l’indice PMI composite (50,2) signalent un ralentissement au deuxième trimestre, notamment en raison des incertitudes commerciales avec les États-Unis. Face à une inflation modérée (+2,2 % en mai), la BCE a poursuivi ses baisses de taux, cherchant à stimuler la demande intérieure. L’EuroStoxx 50 a enregistré une performance solide de +8.32% depuis le début de l’année, soutenu par les plans d’investissement public, notamment en Allemagne.

– En Asie, la Chine tente de relancer sa demande intérieure via un assouplissement monétaire, tandis que le Japon avait surpris les marchés début 2025 en relevant son taux directeur pour la première fois depuis 2008. Cette décision a eu des effets contrastés sur le yen et les actions japonaises. Les marchés émergents restent volatils, affectés par la force du dollar et les tensions géopolitiques. Le MSCI World affiche une progression de +6.53 % en dollar, tirée par les secteurs technologique et financier.

Points à suivre 

– L’un des principaux défis de l’été 2025 réside dans la gestion de la transition monétaire. Après plusieurs années de resserrement puis d’assouplissement, les grandes banques centrales — notamment la Fed et la BCE — doivent désormais calibrer finement leurs décisions. L’inflation recule, mais reste instable dans certaines régions, tandis que la croissance ralentit. Une mauvaise lecture des signaux économiques pourrait raviver la volatilité sur les marchés financiers et compromettre la reprise.

– La demande mondiale reste hésitante, notamment en Chine, où la consommation intérieure peine à redémarrer malgré les mesures de soutien. En Europe, la reprise est freinée par une faible dynamique industrielle. Par ailleurs, les tensions géopolitiques — qu’il s’agisse des relations sino-américaines, des incertitudes électorales aux États-Unis ou des conflits régionaux — pèsent sur la confiance des investisseurs et des entreprises. Ces incertitudes freinent les investissements et perturbent les chaînes d’approvisionnement.

– Au-delà du conjoncturel, l’économie mondiale doit faire face à des défis structurels majeurs : transition énergétique, vieillissement démographique, digitalisation accélérée. L’été 2025 pourrait être marqué par des événements climatiques extrêmes, avec des conséquences économiques directes (agriculture, énergie, assurances). Ces enjeux exigent des réponses coordonnées, mais les divergences de priorités entre pays ralentissent les avancées.

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