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Trump et ses promesses …

AMERICAN TROUBLE

L’élection surprenante de Donald TRUMP a occupé une large place dans les prévisions économiques pour 2017. L’économie américaine devrait être une locomotive de la croissance mondiale l’an prochain avec l’augmentation annoncée des dépenses d’infrastructures et les baisses d’impôts promises à tous… En Chine, le ralentissement contrôlé de la croissance doit se poursuivre pour passer d’une économie d’exportations massives vers une croissance interne plus saine à long terme. Voilà pour le tableau des deux grandes puissances dont le sort économique et financier est intimement lié.

INFLATION et HAUSSE DES TAUX

Avec les éléments précités et la remontée du prix du baril de pétrole, les craintes déflationnistes ont enfin disparu après 8 années post-crise. Or en Europe nous sommes encore bien loin de l’objectif d’inflation à 2% visé par la Banque Centrale. Face à une politique monétaire qui devient plus restrictive aux Etats-Unis (hausse des taux de la FED), les taux courts européens viennent juste de quitter leur territoire négatif : L’Euribor 3 mois se situe encore à – 0.33% et l’OAT 10 ans remonte à 1.04% fin février ! 

DANGER OBLIGATAIRE

Lorsque les taux remontent, la valeur des obligations baisse et la dette des Etats s’alourdit, de fait la méfiance est de mise concernant les emprunts d’Etat, composante majeure des trop fameux fonds en Euros des contrats d’assurance-vie, dont le rendement va logiquement continuer à s’éroder. Il est utile de rappeler que ce mouvement de hausse des taux longs a été à l’origine des secousses boursières de 1987 et 1994…

OSER SE DIVERSIFIER

En finance théorique comme en matière d’investissement, le risque réel est consubstantiel du rendement espéré. Avec le livret A et le LDD, la sécurité est majeure et la fiscalité nulle, mais votre capital doublera dans 93 ans… Au-delà des stricts besoins de trésorerie, l’épargnant averti se doit donc de diversifier ses actifs financiers en regard du risque accepté. La France a perdu 50% de ses actionnaires depuis la crise au plus grand profit des investisseurs étrangers, il y a là comme un bug nocif pour nos entreprises et votre épargne !

Deux enveloppes fiscales sont à privilégier :  l’assurance-vie avec une part personnalisée de diversification géographique et sectorielle en actions et/ou en immobilier, et le Plan d’Epargne en Actions : ces deux placements sont à envisager pour un minimum de 5 à 8 années. Savez-vous que l’action Total rapporte annuellement 6% de dividende et que le titre Air Liquide a triplé en 20 ans ?

Les plus avertis s’intéresseront aux PME avec le financement participatif. Il convient en revanche de fuir les placements atypiques ou orientés uniquement vers la défiscalisation, source d’émerveillement immédiat et de déconvenues certaines ensuite (terres rares-devises-diamant-photovoltaïque, etc.)

QUID DE L’IMMOBILIER ?

Les Français aiment la pierre, encore leur faut-il être conscients du rendement net exact de leurs biens (IRPP- ISF-fiscalité locale…). Dans un souci de simplification, la demande est forte pour les parts de SCPI. Enfin, l’acquisition d’immobilier ancien reste attractive en centre-ville, eu égard aux conditions de crédit.

EN GUISE DE CONCLUSION

Des ruptures sont en cours dans notre actualité avec la remise en cause de la globalisation et de la libéralisation économique, la transition énergétique, la mutation vers des modèles alternatifs d’économie collaborative. Anciens réflexes, nouveaux acteurs, nouvelles règles, certes générateurs d’incertitudes mais aussi d’opportunités à saisir pour l’épargnant et ses conseils.

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