Skip links

Point Marchés au 31 mai 2024

Chiffres du mois (au 31 mai 2024)

Evolution 2024 Evolution 2024
CAC 40 7 992.87 5.96% € / $ 1.085 $ – 1.63%
Eurostoxx 50 4 983.67 10.22% Or Once 2 328.16 $ 13.22%
Dow Jones 38 218.08 1.40% Pétrole Brent 81.63 $ 5.96%
Nasdaq 16 735.01 11.48% OAT 10Y 3.154%
Nikkei 38 487.90 13.88% Taux BCE 4.50%

Faits marquants

– La saison des bénéfices prend fin et tout le monde souffle : le repli des bénéfices en Europe est moins grave qu’attendu. Le consensus des analystes commence à prendre en compte une croissance 2024 des bénéfices autour des 8%.

– Les craintes inflationnistes se sont sensiblement accentuées sur mai ; en raison des perturbations dans le commerce mondial mais également des chiffres d’inflation qui ne ralentissent plus, ce qui a contribué au net rebond des taux souverains européens et américains.

– Les entreprises, industries et tertiaires, constatent de nouveau un renchérissement de leurs coûts (matières premières comme salaires), ces données les incitant à réfléchir sur une hausse possible de leurs prix de ventes : encore un élément favorisant l’inflation…

– La Chine continue à connaître des difficultés structurelles : la production industrielle (choix sectoriels subventionnés par l’Etat) explose tandis que les ventes au détail restent au point mort. Cela signifie qu’il va falloir trouver des débouchés à l’international pour les excès de production. Compte tenu des tensions avec les États-Unis, l’Europe reste l’objectif prioritaire !

– La guerre douanière et économique ne cesse par ailleurs de s’amplifier : quadruplement des droits de douane aux USA sur les véhicules électriques chinois, réflexions en ce sens pour l’Europe, la Chine qui y songe sur les véhicules thermiques…

– Les cryptomonnaies continuent de se développer avec une nouvelle monnaie virtuelle qui aura droit à son ETF.

– Standard & Poors a décidé vendredi d’abaisser vendredi la note de crédit de la France en la passant de AA à AA-, sanctionnant la « détérioration de la position budgétaire » du pays. Le risque inhérent est un possible mouvement de défiance de la part des investisseurs et un alourdissement de la charge de la dette.

Points à suivre 

– L’indice PCE aux États-Unis est la principale statistique afin de mesurer l’inflation pour la Fed. En se basant sur les prix à la production et les prix à la consommation en avril, une hausse de 0,3% valide les attentes des marchés. C’est encore trop élevé pour envisager une baisse des taux imminente, en juin ou en juillet. De plus, la perspective de la présidentielle américaine en novembre va restreindre la fenêtre d’opportunité pour assouplir la politique monétaire.

–  La montée des tensions incite surtout les différents acteurs à constituer des réserves stratégiques, faisant exploser les cours des matières premières (le cuivre a bondi de plus de 25 % sur les 6 derniers mois). Ces évolutions des matières premières vont continuer de nourrir les chiffres de l’inflation alors que les indices restent proches de leurs records. Des records que les investisseurs refuseraient de prendre en compte ???

– Si les croissances de bénéfices sont bien présentes pour le moment, il conviendra à l’avenir des confirmations opérationnelles de ces chiffres, et pas seulement sur quelques valeurs liées à l’IA (Nvidia représente plus de 20% de la hausse du S&P 500 en 2024).

–  Enfin, il conviendra de suivre les anticipations des marchés sur la future baisse des taux par les Banques Centrales. Nous avons pu constater que le sentiment des marchés venait de passer rapidement sous les 50% de probabilité de baisse des taux en septembre par la Fed…

 

Return to top of page