Skip links

Point Marchés au 31 janvier 2024

Chiffres du mois (au 31 janvier 2024)

Evolution 2024 Evolution 2024
CAC 40 7656.75 1.51% € / $ 1.081 $ – 2.14%
Eurostoxx 50 4648.40 2.80% Or Once 2038.20 $  – 1.31%
Dow Jones 38150.30 1.22% Pétrole Brent 81.71 $ 6.00%
Nasdaq 15164.01 1.02% OAT 10Y 2.829%
Nikkei 36286.71 8.43% Taux BCE 4.50%

Faits marquants

– Le début d’année est propice aux prévisions 2024 pour les principales zones économiques mondiales : La poursuite du ralentissement se profile en Europe alors que les Etats-Unis devraient connaitre un ralentissement marqué durant le premier semestre, après avoir fait preuve d’une surprenante résistance économique en 2023 grâce notamment au soutien budgétaire de la demande privée, qui a atténué la politique monétaire très restrictive de la Fed. Grâce au pragmatisme de ses autorités, la Chine (l’Asie plus globalement, hormis le Japon) devrait connaitre un retour à la croissance plus précoce que les économies occidentales, après 4 mois de déflation en 2023.

– La majorité des classes d’actifs ont profité du vent d’optimisme qui a soufflé sur les marchés financiers. Une tendance qui a profité autant au compartiment obligataire qu’aux actifs risqués. Et, pour la première fois depuis longtemps, ce sont les matières premières qui ont signé la plus forte hausse, portées notamment par le rebond des cours du pétrole qui sont repassés au-dessus des 80 dollars le baril. Un gain pour l’or noir favorisé, entre autres, par une baisse plus prononcée que prévu des stocks de brut américains.

– Sur le front géopolitique, la guerre froide qui s’est mise en place avec les Etats-Unis est amenée à durer, quel que soit le résultat des élections présidentielles américaines (Biden n’a pas relâché la pression initiée par Trump, bien au contraire), et pourrait même s’intensifier dans une lutte impitoyable pour le leadership économique mondial.

Points à suivre 

– A partir de cet été, les banquiers centraux devraient entrer dans une nouvelle ère de baisse des taux afin d’éviter une récession trop marquée de l’économie mondiale en 2024. 3 baisses de taux sont prévues du côté de la Fed ; la BCE n’aura pas d’autre choix que d’emboiter rapidement le pas… ? Powell voudra probablement éviter de devenir trop influent sur le marché. Au lieu de cela, il s’en tiendra à sa volonté affichée d’être dépendant des données économiques. Et deux publications d’inflation ainsi que deux publications sur les chiffres de l’emploi sont encore attendues avant la prochaine réunion « live » qui se tiendra le 20 mars.

– Les tensions sur les marges des entreprises sont amenées à se multiplier, du fait de déceptions attendues sur les chiffres d’affaires à cause du manque de solvabilité de la demande finale. Les grandes entreprises ne devraient plus être immunisées en 2024, avec des révisions de profits inévitables au regard des attentes trop optimistes dans un contexte de récession mondiale.

– C’est une véritable frénésie qu’a connue, le mois dernier, le marché obligataire en euro. Le montant total des émissions a dépassé 350 milliards d’euros, selon Bloomberg. C’est 20 % de plus qu’en janvier 2023, qui avait déjà été un mois record. Une manne qui se répartit quasiment à égalité entre les emprunteurs souverains et quasi-souverains, d’une part, et les sociétés financières et non financières, d’autre part. Malgré ces volumes hors normes, les émissions se sont déroulées sans anicroches. Alors que l’on aurait pu craindre une petite indigestion du côté des investisseurs, l’appétit de ces derniers est resté aussi féroce que constant.

Return to top of page