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Point Marchés au 30 septembre 2023

Chiffres du mois (au 30 septembre 2023)

Evolution 2023 Evolution 2023
CAC 40 7135.06 9.65% € / $ 1.059 $ – 1.07%
Eurostoxx 50 4174.66 9.40% Or Once 1848.97 $ 1.41%
Dow Jones 33507.50 1.09% Pétrole Brent 95.34 $ 10.49%
Nasdaq 13219.32 26.30% OAT 10Y 3.487% 50.1 pb
Nikkei 31857.62 22.02% Taux BCE 4.50%

Faits marquants du mois

– Aux Etats-Unis, à la dernière minute, les élus républicains et démocrates ont fini par s’entendre au Congrès pour voter un prolongement de 45 jours du financement de l’Etat évitant ainsi un « shutdown ». La stabilité politique est toutefois loin d’être rétablie puisque Kevin McCarthy, le responsable des Républicains et président de la Chambre des représentants, va subir une procédure de destitution venant de la frange la plus dure de son parti qui rejette l’accord. A court terme, le choc négatif du « shutdown » est évité, ce qui soutient les taux souverains.

– Les signaux de ralentissement de la consommation et des prix se multiplient, comme en a attesté les publications PCE : la consommation en volume est restée presque atone en août (+0,1% en glissement mensuel vs +0,6% en juillet) et l’inflation sous-jacente a nettement ralenti en rythme annuel et mensuel (+0,1% seulement sur le mensuel). Le tassement de l’indice tient à la rechute des « services hors logement » et la poursuite du ralentissement de la composante « logement », deux éléments clés pour un retour durable vers la cible de 2% dans le courant de l’année 2024.

– En Chine, les indices PMI officiels de septembre rebondissent sensiblement autant dans l’industrie que dans les services. C’est le résultat des mesures de soutien du gouvernement mais elles ne semblent pas se diffuser encore à l’ensemble de l’économie.

– En Europe, les élections en Slovaquie ajoutent de l’incertitude sur la gouvernance de l’Union. Le parti SMER-SSD arrivé en tête risque de réduire la capacité des Européens à faire émerger des consensus sur de nombreux sujets. En attendant, Bruxelles avance dans son agenda climatique avec aujourd’hui le début du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Cette taxe, qui ne sera véritablement effective qu’en 2026, doit permettre d’éviter que le durcissement des règles de production en Europe ne conduise à un vaste mouvement de délocalisation en raison de la perte de compétitivité. Si cet objectif devait être atteint, l’effet inflationniste ne serait, pour sa part, pas contrecarré, rendant plus difficile la mission des banques centrales à long terme.

Points à suivre 

– Début octobre, l’indice ISM manufacturier permettra d’évaluer si la croissance marque bien un coup d’arrêt. Ce faisant, la tendance sur les taux souverains et le dollar devrait progressivement s’inverser.

– Après un mois de septembre marqué par une hausse brutale (Etats-Unis à 10 ans : +43 pb ; Allemagne : +35 pb ; France : +38 pb), les taux souverains connaissent enfin une rechute alimentée à la fois par l’accalmie sur le pétrole (Brent : -2,50% sur deux jours à 95,2 $/b) et les statistiques économiques du jour.

– Les données définitives de l’indice PMI manufacturier de l’UE seront suivies de près après que le rapport préliminaire du mois dernier ait brossé un tableau mitigé de la santé économique de la région ; l’indice a montré une hausse en septembre par rapport à son plus bas niveau en 33 mois en août, mais il est resté en dessous de la marque qui sépare l’expansion de la contraction.

– Les marchés chinois sont fermés toute la semaine pour cause de vacances. Cette semaine offrira aux investisseurs et aux banques centrales de nombreux éléments nouveaux, notamment les chiffres du chômage dans la zone euro publiés le même jour et l’indice crucial des prix à la production plus tard dans la semaine.

Comme d’habitude, l’avenir des taux d’intérêt de la Réserve fédérale sera au centre des préoccupations.

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