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Points marchés au 31 octobre 2023

Chiffres du mois (au 31 octobre 2023)

Evolution 2023 Evolution 2023
CAC 40 6885.65 5.56% € / $ 1.058 $ – 1.08%
Eurostoxx 50 4061.12 6.36% Or Once 1983.04 $ 9.47%
Dow Jones 33052.87 -0.29% Pétrole Brent 87.42 $ 1.33%
Nasdaq 12851.24 23.15% OAT 10Y 3.419% 43.3 pb
Nikkei 30858.85 17.59% Taux BCE 4.50%

Faits marquants du mois

– Un manque avéré d’appétence au risque lié à l’attentisme dans la suite des déclarations des banques Centrales, des déceptions sur les résultats de certaines entreprises et des indicateurs économiques qui n’encouragent pas l’optimisme monétaire, voilà qui explique le nouveau recul des actions et l’appréciation des obligations sur le mois

– Aux USA, des statistiques économiques moins bien orientées, des émissions de dettes du Trésor plus faibles qu’attendu et surtout la Fed qui laisse entrevoir la fin de la hausse des taux directeurs…

Jérôme Powell a indiqué que le durcissement des conditions financières des derniers mois devrait entraîner des conséquences suffisamment négatives sur l’économie pour permettre à la banque centrale de ne pas en faire plus. Cela suppose toutefois que les taux restent durablement élevés et que le ralentissement de l’inflation et des hausses de salaires se poursuive…

– Nouvelle déception sur l’activité chinoise. L’embellie aura été de courte durée en Chine comme en attestent les indices PMI officiels d’octobre. L’activité manufacturière retourne en territoire de contraction, en raison de la chute des nouvelles commandes domestiques et la poursuite du plongeon des nouvelles commandes à l’exportation. L’industrie chinoise est de plus en plus affectée par le ralentissement de la demande mondiale. Le gouvernement chinois a ainsi approuvé un budget supplémentaire de 1 trillion de renminbi (0,8% du PIB) pour 2023, augmentant le déficit du gouvernement central de 3% à 3,8%.

– Pénalisé par les taux négatifs, le yen, est au plus bas depuis 34 ans, il enregistre la plus forte chute des grandes monnaies. Cette contreperformance historique est à l’image du marasme économique et financier qui frappe le pays depuis des décennies.

– En zone euro, le ralentissement économique suit son cours. Les statistiques d’inflation nationales allemande et espagnole témoignent de la poursuite du mouvement de désinflation, ainsi en Allemagne l’inflation totale a nettement ralentit à +3,8% en glissement annuel. Les conséquences du resserrement monétaire de la BCE se confirment donc !

En France, la consommation des ménages a repris des couleurs, soutenue par la période touristique estivale. La contribution négative du commerce extérieure témoigne quant à elle des difficultés du commerce mondial relatives à une demande en berne et du contexte encore inflationniste.

Points à suivre 

– La banque centrale américaine s’est montrée plus confiante, contribuant à la poursuite du mouvement de baisse des taux souverains américains. Cette position a été perçue comme nettement moins en faveur de davantage de resserrement monétaire par les investisseurs financiers qui semblent désormais se tourner vers la question de la durée de la pause.

– Les prix du pétrole ont baissé, en partie parce que la guerre entre Israël et le Hamas ne s’est pas généralisée pour l’instant.

– Le rendement du Trésor américain à 10 ans, la référence pour les taux d’emprunt dans le monde entier, a légèrement diminué après avoir touché un plus haut de 16 ans au-dessus de 5% la dernière semaine d’octobre.

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